Ambre

Je n'écris pas, je murmure et détecte l’envie de silence.

L’ambre-ombre de ton corps narre tous les récits.

L’imaginaire bouilli ces temps-ci, il me reste la prose en bonnes doses administrées aux pages qui s’enragent dans cette matinée humide qui m’invite à la contemplation.

Petite fille en moi, entrevoit ses jours en bandelettes des momies qui renferment ses féeries en livres antiques…

Bibliophile depuis longtemps, je quête l’instant du déclic qui déclenche les voyages sur les rivages des oubliéEs…

Sur une île, le désert ouvre les portes d’une magie délaissée et perdue dans les greniers des maisons. Celle de l’enfance qui submerge mes nuits. Comme ces jouets vieillis qui narrent l’oubli de ces « grandes personnes » de leurs passés.

Je n’écris pas, je susurre et délecte autrement les sens des mots.