Je sais haïr et je hais Les yeux ouverts Tous les maux qui frappent, Piétinent et disloquent Vos rêves et les privent De leurs beauté et innocence Je sais haïr mais j’aime Les yeux fermés Les parfums de vos souhaits Et tous les cris de joies De vos corps...

* Le temps passe et un soupçon de vanité hante mes jours, rompt au fond, l’insolence de velours que je porte dans les yeux. Je voudrais t’écrire, la plume se tait. Les mots flottent dans la sphère des idées. Je voudrais te dire, la parole se noue Au fond...

S outirée de mes mots, il ne me reste que la ponctuation pour structurer l’espace et ses supports. Je refuse mon dysfaire et cherche la délivrance dans l’infiniment petit, l’infiniment poétique, l'infiniment beau… Les mots sont là, pourtant, le silence...