Nausée passagère
L’orage s’éclate au fond,
Tes sanglots m’épuisent
Je ne veux plus rien faire,
Plus rien entendre…
Ô ma mie, tu flétris ces temps-ci !
Inutile de sauver les apparences
Ô ma mie ! Ne m'en remercie pas.
Ne plus rien écrire,
Ne plus rien dire,
Juste gémir en silence
Et vomir ton existence.
Ô ma mie, tu flétris ces temps-ci !
Inutile de sauver les apparences
Ô ma mie ! Ne m'en remercie plus.
Ne plus exister
Dans ce grain de beauté
Noir recueilli en souvenir
De ta chair belle et amère.
Ô ma mie, tu flétris ces temps-ci !
Inutile de sauver les apparences
Ô ma mie ! Ne m'en remercie guère.
Pleure encore, ma foi,
J’ai un peu soif de toi,
Mais comme tu vois,
Je n’ai plus faim…
29 juin 2010 à 18h00