Ni Cas social, ni Paria, mais Égo...

Publié le par Dinah

 

Le je suit le cas social : une pathologie bien définie par les connaisseurs de tous poils.

Un paria sans l’être, un sujet jeté hors les circuits de productions sociales normalisantes et normalisées.

Je suit un cas social floué par les normes du sujet-élément-social-productif des richesses monétaires.

Penser l’autre qui ne l’est qu’à travers les préjugés et les documentaires.

Le je social « autodescriptif », définit par son emploi, n’est qu’une norme réductrice qui génère des cas sociaux. Voici le système générateur de tant de pathologies et de tant de souffrances. Voici le circuit du pouvoir qui tue tous les jours des milliers de sujets au nom de la loi monétaire.

Penser l’autre qui m’échappe à cause de son étiquette sociale, c’est repenser nos valeurs bâties sur le concept-marchandise de l’individu ; fondées sur l’économie de sa productivité, non pas dans les domaines de savoir mais dans les domaines monétaires.

C’est aussi se lancer dans le discours immuable sur tous ces sujets réduits à l’état de non-sujets, à toutes les personnes qui ne peuvent plus rêver, à  toutes celles qui souffrent pour avoir leur pain quotidien, à toutes celles qui sont réduites à la survie, à toutes ces personnes-là qui sont privées d’être tout court…

Être un cas social, comme être une marchandise, comme être une machine productrice, dans tous les cas, le dieu, nommé Argent, reste le même, et en son nom les péchés les plus cruels sont commis envers l’humanité. 







Vendredi 14 août 2009 à 11h14