69/01/01 à 01h08

Publié le par Dinah


Les mots me sauvent, les mots me portent vers l’au-delà.
Je pleure comme le ciel de l’hiver. Je me vide sur les collines du visage.

Un rayon de lumière perce le ciel de tristesse. Une vague de tendresse me rappelle que tu es là, quelque part.

Je me rassemble comme une famille qui a retrouvé son équilibre, et je cours vers cet absolu qui m’appelle, qui me trace et me façonne dans le temps.

Un amour oublié, un amour enterré dans le cœur meurtri...
Je me lave de ta lumière et je repars en délaçant mes valises de mortelle…
La mort m’appelle, m’attend, m’observe, je m’arrête au milieu du chemin, j’attends, je retourne ma vie, le temps passe…
Et puis, je suis mon chemin…

Publié dans Murmures