La femme en violet
Une couleur brode son existence, tisse en elle l’histoire de ses maux, glorifie ses joies et chansonne ses amours.
En dérive, elle se croit. En marge de leur quotidien, embarquée sur le désert des offrandes pour des dieux nés de ses douleurs.
Elle prie de tout son cœur, le violet est sa couleur. Noblesse et mélancolie se superposent en elle ; leur peur d’elle couvre le tout tel le miel dégoulinant du baklava…
Des mets fondent dans sa gorge en mots succulents, vertigineux qui s’empilent dans les méandres de son corps et prennent place là où le silence condense son être.
Dépourvue de toute beauté (alambiquée) sauf celle de l’esprit, elle nargue haut et fort les demeurés malveillants lui jetant de temps en temps les pierres de leur haine.
Elle inonde le monde de ses larmes, la matrice mythique se déploie en eux, seule comme le drapeau blanc cousu de milliers de plumes de femmes écrasées sous le poids de l’attraction de leur Neutre universel…
1er octobre 2010 à 8h40
... à 18h05
L’illusoire fait Les Habits neufs de l'empereur, piétine les idées des femmes et défait leurs coiffures.